17 avril 2022

LA FOIRE DÉBORDE, une première réussie

« Elle a illuminé d’un brin de folie le week-end pascal 2022 ensoleillé » jsl du 18 avr 22

« Des stands loufoques, multiples curiosités en journée, musiques, restaurations diverses, en final un bal-concert pop-rock »

Sur la borde de l’EMBARQ, je suis intervenue comme conteuse dans le cadre de l’atelier lecture qui a lieu une fois par mois parmi tous les autres ateliers et animations diverses qu’offre cette association à ses adhérents. Pendant deux jours dès 16h jusqu’à la fermeture, j’ai pu raconter des histoires aux visiteurs, dire un poème ou chanter. Il suffisait que la personne tire au sort un mot, une citation, une phrase mentionnés sur les marque-pages qui décoraient «l’arbre à contes».

La très importante fréquentation du lieu a marqué mon esprit, avec des gens très aimables et très intéressés. Ambiance joyeuse !

La foire DEBORDE battait son plein, elle a renoué avec son succès d’antan. Oui, le sens de la fête était bien là !

​L’arbre à contes sur le stand de l’atelier lecture de l’EMBARQ

Depuis Pâques, cet arbre est devenu « l’arbre à surprises ». Il trône sous la galerie de l’entrée de ma maison. Si le visiteur est surpris, curieux, désireux d’écouter une histoire, un poème ou une chanson, il peut tenter sa chance… Encore faut-il que la conteuse ne soit pas partie en vadrouille…

Une petite histoire de Nassredin

« On ne voit pas ce qui crève les yeux »

C’était au temps où Nassredin était contrebandier. Il passait tous les matins la frontière avec un âne chargé de ballots. Tout le monde savait qu’il faisait de la contrebande. Il ne s’en cachait pas. Tous les matins, les douaniers fouillaient les sacs, examinaient la bête, à rebrousse-poil de la queue au museau. RIEN !

Ils ne trouvaient jamais rien. Cela dura 20 ans ainsi. Et puis un jour, le chef douanier à la retraite, retrouve Nassredin à la maison du thé !

« Je suis maintenant à la retraite, tu peux me parler sans danger. Que diable passais-tu à la frontière?

Nassredin répond : « des ânes, je passais des ânes » !